Cet article de blog sera consacré aux trésors de la langue française et à mes inventions littéraires. Je parlerai ici de jeux de mots essentiellement. On peut réciter, slamer, chanter, déclamer ces constructions imagées de mots.
Trésors du langage, le livre
Suite à la lecture du livre découvert par hasard, Trésors du langage de Anne-Matie Grosser aux Editions Lugdivines, j’ai eu l’idée d’écrire cet article. Il me permet de lier mes derniers poèmes et ces ressources de jeux littéraires ! Heureux hasard que voilà !
La langue française est un trésor. Ça, je le savais ! La lecture de cet ouvrage me l’a rappelé.
Il détaille les usages amusants des mots à travers les siècles passés. J’en connaissais un certain nombre :
- palindrome,
- anagramme,
- charade,
- calembour.
J’ai découvert des formes de jeux du langage amusantes ou obscures qui sont passées aux oubliettes :
- virelangue (succession de mots avec 1 ou 2 consonnes communes et aux sonorités proches),
- randonnée (textes énumératifs récités lors de randonnée),
- parlure (langage spécifique à un milieu et seul compréhensible par celui-ci).
Qu’ils sont étonnants ces jeux de mots. C’est tout un programme !
Certains jeux de langage sont complexes et recherchés. On ne s’ennuyait pas dans les veillées autrefois !
Ces jeux ont fait la richesse de la transmission orale. De quoi m’inspirer mais dans l’ecriture cette fois… Quel paradoxe avec notre XXIè siècle où l’on passe beaucoup de temps sur les écrans sans parler ni oraliser.
Quoique ! L’engouement pour les podcasts, les vidéos, la recherche vocale sur les moteurs de recherche… me ferait presque mentir ! Mais c’est un autre sujet…
S’approprier des mots dans des poèmes surréalistes
Donc, jouer avec les mots, c’est faire preuve de créativité. Trouver du temps à soi afin de s’exprimer. Cela conduira parfois à extérioriser des peurs. C’est un moyen de transmission culturelle aussi.
Pourquoi ai-je lu ce livre ?
J’aime jouer avec les mots, leur sonorité, leur homophonie (même son), leur homographie (même orthographie et sonorité mais sens différent). En dehors du fait que j’aime écrire des histoires, les poèmes avec des jeux de mots ou la création d’expression me permettent d’explorer mon imaginaire débordant.
C’était donc un moyen d’ouvrir de nouvelles voies pour écrire dans le futur.
Ubiquité, équité, un poeme philosophique
J’ai inventé un poème à partir d’un mot et de sa sonorité : ubiquité. Deux «i», deux «u, un mot long, sécable, prometteur.
Un substantif final ferme le poème : équité. On trouve la même sonorité et une résonance dans la thématique de ces paroles.
Le défi que je me suis lancé : décliner des mots à partir d’ubiquité. Un mot pouvant donner plusieurs mots en suivant. La déclinaison doit m’amener au mot final, équité. Entre les lignes de ce poeme surréaliste, on peut y deviner une histoire selon son imagination.
Pour moi, dans ce poeme, il y a un écho entre ubiquité et équité, presque une ouverture philosophique :
- être partout à la fois,
- être dans les mêmes conditions d’accès.
Dans ce poème, je me suis permis d’écrire un vers qui constitue une phrase, la seule. Mis à part ça, je n’ai décidé d’aucune contrainte dans l’utilisation des mots (pronoms, substantifs, verbes, adjectifs…).
J’ai écrit 2 autres poèmes surréalistes à partir des mots s’exprimer, s’imprimer. Il s’agit de 2 versions du même texte.
Le travail d’écriture
Si cet article sur les jeux de mots vous inspire, n’hésitez pas à laisser un commentaire.
Si écrire pour exister est votre philosophie, alors vous inventez peut-être vos propres règles de jeux de mots et de langage.
La démarche d’écriture est intimiste. Rendre publics ses textes est une autre aventure. J’ai franchi le passage des mots !
La communication numérique me permet d’être lisible sur un certain nombre de supports !
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