Les moutons, la laine, le papier et moi…

Les moutons, la laine, le papier et moi...
Les moutons, la laine, le papier et moi...

Drôle de titre me direz-vous. Quel est le rapport entre les moutons et les livres ? Je vais vous expliquer… Les moutons et le papier sont en mauvaise posture pour des raisons différentes. Il va être question de livres numériques, je vous préviens.

Pourquoi les moutons risquent-ils de disparaître ? Par manque d’herbe, de pâturages à cause du réchauffement climatique. Nous allons manquer de pulls, attention alerte ! Mais en aura-t-on besoin avec des hausses de température ceci dit ? Qui sait toutefois si des épisodes de grand froid ne feront pas leur apparition.

À moins que l’on s’en serve pour essorer le trop-plein d’eau qui risque de s’abattre sur certaines parties du monde. On sait que l’Asie va prendre de plein fouet des situations météorologiques extrêmes en matière d’inondation. On pourrait écrire plein d’articles sur le sujet sauf si le papier vient à manquer aussi. La laine et le papier sont-ils du même combat face aux changements économiques et écologiques ?

Le papier, une ressource de plus en plus consommée

Le papier est la ressource première d’un livre, même pour la couverture du moment qu’il est imprimé, bien sûr. Or, la pâte à papier sert aux emballages en carton sous toutes ses formes. Cette utilisation s’amplifie grâce à la conscience écologique qui pousse les entreprises notamment à délaisser le plastique. C’est une bonne chose, je m’en félicite.

Sait-on jamais la laine des moutons pourrait peut-être servir de support pour écrire des livres ? On a bien utilisé il a quelques centaines d’années de la peau de chèvre avant d’accéder à l’imprimerie. Mais par contre, s’il y a moins de moutons et de pâte à papier, sur quoi imprimer ?

Mon petit doigt me dit « le numérique ». Cela existe déjà. C’est vrai que les livres numériques, c’est froid, moins sensuel, moins tactile. Cela n’a pas d’odeur alors que celui du papier, quel régal. J’en mangerais !

Je suis moi-même une adepte de la carterie, des marque-pages, des carnets et des cahiers d’écriture. C’est le papier, sa texture, sa couleur, son odeur, les images décoratives ou parfois la pure simplicité qui m’attirent. J’utilise des cahiers de lecture de la même marque depuis plusieurs années.

Que peut-on faire face à la pénurie de papier et à sa cherté surtout ? Récupérer du papier, des petits cartonnages, des journaux pour créer son papier est une alternative à petite échelle. Cela peut donner lieu à des séries limitées d’ouvrages ou pages uniques pour les poèmes par exemple. Je connais des auteurs qui s’exercent à cette pratique. Et c’est en général très beau.

Je pense aussi à cette solution qu’est le tissu. C’est une filière qui existe déjà.

Et je songe encore au tatouage, car certains se font tatouer des extraits littéraires sur le corps. À quand un livre entier ? Sans compter les œuvres ou extraits littéraires en graffiti. Parmi toutes ces possibilités, le livre numérique fait bande à part à cause de sa virtualité.

Les livres numériques, pourquoi pas ?

On ne va pas s’arrêter de lire tout de même, n’est-ce pas !? Qu’est-ce qui est important le contenu ou le contenant ? La littérature bien sûr. Donc le livre numérique est une possibilité parmi d’autres. Mes recueils, par exemple, sont relativement courts que ce soit la poésie ou les nouvelles. Il n’est pas gênant de lire sur support dans ce cas.

Je voudrais aussi citer 4 bonnes raisons de lire sur mobile, tablette ou ordinateur :

  • Choix entre plusieurs supports plus ou moins grands (mobile, tablette, ordinateur…).
  • Supports ultralégers contrairement aux pavés de plusieurs milliers de pages imprimées parfois.
  • La lumière bleue des écrans n’abîme pas les yeux.
  • Les supports numériques sont plus faciles à transporter dans des sacs à main ou des valises.

Conclusion

Alors, l’argument que je pourrais donner aux récalcitrants, c’est que lire sur support numérique est une bonne solution pour les petites œuvres. Après tout, nous passons un certain temps sur les réseaux sociaux et Internet, donc sur support numérique ! Alors lisons des livres numériques.

Je suis ici :
Rédactrice de contenus web, autrice de fiction, community manager, relectrice et correctrice.