Une passion : les alphabets et la typographie

Une passion : les alphabets et la typographie
Une passion : les alphabets et la typographie

Je me souviens adolescente quand je collectionnais les publicités de magazine. J’aimais les ambiances, les couleurs, les polices de caractère. Les publicités de parfum en particulier me séduisait.

Dans la presse aussi, les typographies parfois me faisaient de l’œil. Je crois bien que déjà j’esquissais des ébauches d’alphabets. À de rares occasions, j’ai croisé des ateliers de calligraphie où j’ai esquissé des lettres latines… J’ai souvenir aussi d’avoir assemblé des lettres en plomb pour composer un poème de Victor Hugo dans un atelier de sérigraphie.

L’ère du numérique a banalisé et multiplié l’accès aux polices de caractères. En connaissons-nous l’histoire ?

Les caractères à l’ère du numérique

Plus récemment, pour mon site www.aucoeurdesmots.fr, en version numérique donc, j’ai dû choisir ma police de caractère. C’est désormais Artifika qui vous permet de lire mes contenus ! Quand je crée des contenus textuels avec un outil graphique, j’utilise le caractère Architects daughter ou Open sans. J’adore explorer les polices de caractères dans la base et en tester.

Encore plus récemment , j’ai eu le plaisir de lire le fabuleux livre Caractères de David Rault aux Éditions du Lapin.

Ce livre est organisé sous forme de bande dessinée, mais sans phylactère à proprement parler. Un choix graphique de deux couleurs a été appliqué pour les portraits des typographes, car il s’agit de cela. J’aime vraiment beaucoup ce parti pris de couleur en fond. Et évidemment ce livre regorge de caractères ! C’est un enchantement. Je ne vais pas citer ici ceux qui m’ont plu. Vous en connaissez un certain nombre en vérité (Times New roman, Garamong, Georgia…) car vous les utilisez ou les voyez dans les traitements de texte ou outils numériques.

Il y en a un qui s’appelle Mrs Eaves, créé par une femme, Mme Suzana Licko. Il a une belle histoire et convient aux titres de magazine, textes courts, poésie, nouvelles. Elle s’est inspirée d’un caractère de Baskerville, un autre typographe dont le travail a été poursuivi par sa seconde épouse, Mme Eaves. De plus en plus de femmes se consacrent à la typographie aujourd’hui.

De caractères en alphabet, il n’y a qu’un pas. Les alphabets permettent l’application naturelle de la typographie.

Mes alphabets

De mon côté, j’ai créé de manière artisanale, sans logiciel, ni technique particulière quelques alphabets sans toutefois y mettre des serifs, des séries de majuscules, minuscules… J’aimerais mettre de l’ordre dans tout ça et je m’intéresse donc à des logiciels de créations de caractères.

Je ne sais pas où me mènera ce travail. Mais il me passionne depuis longtemps. Ayant publié un livre pour enfant, la police de caractère a été un choix à faire. L’argument de sélection a été le public destiné, les enfants et donc la lisibilité. Lien boutique

Les caractères sont partout, et le livre de David Rault le montre avec brio.

Ce qu’il me plaît de créer notamment ce sont des alphabets décorés ou décoratifs. J’ai un thème en ce moment qui m’occupe : l’eau. J’ai commencé à créer des lettres décorées sur ce thème. Cela m’amène à me documenter sur les symboles de l’eau.

Et si je suis loin de créer des lettrines, mon amie peintre Françoise Marc-Villeneuve a conçu un livre avec des lettrines en début de chaque chapitre. Il s’agit d’un livre sur l’histoire de Cordes. Il est illustré à l’aquarelle. Le tome 1 est publié chez Édite-moi.

Monsieur Puce raconte Cordes, Françoise Marc Villeneuve
Monsieur Puce raconte Cordes, Françoise Marc Villeneuve, couverture du livre
Lettrine dans Monsieur Puce raconte Cordes
Lettrine dans Monsieur Puce raconte Cordes

Alors si vous êtes passionné par ce sujet des alphabets, des typographies, vous aurez envie de laisser un commentaire ! N’hésitez pas.

Je suis ici :
Rédactrice de contenus web, autrice de fiction, community manager, relectrice et correctrice.