Et si je ne parvenais pas moi,
Le capitaine, à passer cette barrière,
Fier comme un homme et un cheval à la fois,
Sans regarder mon séant derrière,
Sans m’apercevoir que je suis juste
Une ombre de fioul éphémère,
Méconnaissable aux yeux des passants,
Une tache dans le paysage urbain,
Un rien seulement visible des poètes lunatiques.
Que serais-je sans cette barrière
Et ce regard tourné vers l’infini ?
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