Humblement tournée vers le sol qui l’a vue naître,
La jument est revenue se reposer près de l’arbre où
Elle paissait si souvent, puis a mis bas.
Quel funeste sort l’attendait un matin,
Sous cet arbre témoin de la fureur
D’un homme aveuglé par la vengeance ?
À jamais l’on verra cette tête noble
Tournée vers le sol qui l’a vu s’avachir
Et finir ses jours dans un sang meurtrier.
Regarde-moi, semble dire cette incarnation
Jamais tu n’oublieras, toi qui me regardes
Qu’ici vécut une jument libre.
Mon site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. En savoir plus sur : politique des cookies