Les haïkus sont la plupart du temps conçus d’après des balades dans la nature.
Une promenade au bord d’un lac m’a laissé l’image d’un rivage fuyant, m’a révélé une forme évocatrice. Il se trouve que j’avais sur moi un carnet dont la couverture représente un cœur. Je l’ai positionné à bout de bras, dans la perspective des rivages du lac. J’ai obtenu une paréidolie…
Plus tard, ayant repris ma balade, je laissais libre cours à mon créativité. J’ai créé un haïku, puis plusieurs, une déclinaison de poèmes que voici :
De cœur et de sang,
une Terre piquée au vif,
coup d’éclat ou cri.
À cœur et à cris,
sons encore assoupis,
deux corps ennemis.
Des lignes de cœur,
qui défaillent en série,
souffles coupés.
Mes haïkus sont toujours construits sur la base classique du 5/7/5.
Le premier haïku a été diffusé dans un groupe Facebook Écrire un haïku. Les participants du groupe ont joué le jeu et produit quelques poèmes. Merci à eux !