Ce recueil de poésie très personnel se compose de deux parties : Fragments de mon corps, avec des poèmes sombres qui illustrent la douleur et la peur de la mort. La deuxième partie est nommée Fragments de mon âme. Les poèmes se veulent ici joyeux, lumineux, source d’espoir. Les poèmes sont numérotés, sans titre particulier. Ce recueil s’adresse à un public adulte. C’est un ebook au format epub.
Clotilde Hirondel (client confirmé) –
Hier, j’ai relu pour la seconde fois le recueil Fragments de ma vie, corps et âme » dans lequel Carole Bessiere nous livre sa « vie en miette, […] corps en débris et […] mental friable » à travers une successions de textes bouleversants qui racontent d’abord la douleur, la peur, la mise à nue du corps privé de sa pudeur puis qui pose les limites de l’esprit face au contrôle du corps et son pouvoir de « résister, attaquer, s’apaiser » et vaincre enfin.
Les mots justes de Carole traduisent sa colère pure et indignée face à ce corps qui se refuse, comme dissocié de son esprit. Ce corps qui ne lui appartient plus la brise. Des mots de souffrance qui crient l’impuissance mais jamais ne cèdent aux apitoiements ou aux résignations. Dans les textes de la première partie, la fragilité du corps défie la force du mental de mots en mots et nous amène à réfléchir à la manière dont notre corps nous appartient. Dans la seconde partie, c’est l’esprit plein d’espoir qui défie les souffrances. « La peine pèserait-elle plus que la joie ? » interroge Carole dans un dernier poème, nous rappelant alors que la vie reste une danse faite de tous nos mouvements, de toutes nos espérances, de toutes nos victoires.
MO –
Bouleversant. Que de maux exprimés par le vocabulaire et le rythme avec à la fois de la violence et de la beauté. Je souffre en le lisant et en même temps j’insiste pour aller plus loin en espérant enfin un peu plus de légèreté. Heureusement suivent « fragments d’une âme » avec une toute petite lueur d’espérance. Bravo et j’ose ajouter bon courage pour continuer ta bataille contre la maladie ( Merveilleux poèmes 44 et 45 ).