THÉÂTRE jeunesse

J’aime lire du théâtre avec un penchant pour l’absurde (Ionesco), mais aussi des auteurs comme Labiche ou Feydeau.

L’idée d’écrire une pièce de théâtre pour la jeunesse m’a titillée……et je me suis lancée dans l’écriture. Sur un thème absurde. Cela s’appelle « J’ai le cafard ».

Il y a des animaux. Il y a un auteur…qui a le cafard.

Le cafard prend vie et tout une succession de bestioles interviennent dans cette histoire abracadabrante. Un vrai sens dessus, sens dessous.

Voici un extrait :

 

ACTE 1 

Scène 1

L’auteur. J’arrive pas à écrire une histoire, j’ai le cafard.

Le narrateur. Le cafard pleure. Il n’est pas coopératif. Il n’a pas mangé depuis perpète, ses congénères sont tous morts. Il ne se souvient plus de son nom, ni qu’il est un cafard. Il pleure… D’ennui… Tout seul… Si ses larmes pouvaient se changer en blé, en miettes il pourrait retrouver son instinct. Finir les pattes dans un paquet de Petit Lu et se goinfrer jusqu’à s’exploser la panse. Mais un cafard n’est pas un hamster me direz-vous. Il ne sait pas faire la roue (on attend une autre réplique mais l’auteur a le cafard). Il fait le cochon dans les tiroirs de la cuisine. Il veut s’empiffrer. Pour se rincer la bouche pas d’auge en vue. Ah mon cochon….mon cafard, mon cafard est en retard.

L’auteur. On était pénard, pas de cafard. Maintenant il est là, il pleure. A le voir, j’ai le bourdon. Je vous ai pas dit : je suis une guêpe. Quoi un auteur/guêpe ça n’existe pas ?! Ah ! on voit bien que vous n’avez pas le bourdon, vous ! (parce qu’il s’exprime le bourdon au lieu de pleurer). Qu’est ce que je fais avec le bourdon et le cafard ? Les bourdons, ils mangent des cafards ? On serait enfin tranquille mais j’aurais le bourdon…. Je mets le bourdon en double file, voyons voir si le cafard nous dépasse. Nom d’un petit bonhomme, il s’est noyé dans ses larmes. J’veux un double bourbon ahhhhh…., un BOURDON, BOURDON !!! Deux bourdons et une guêpe la belle affaire, on ne s’en sort pas, quel guêpier !

Scène 2

L’auteur. J’ai plus le cafard mais je butine, j’ai le hoquet. Bzzz, bzzzz. Je passe devant le miroir et je vois un congénère qui me salue. L’innocent ! ll bat de l’aile, le bourdon, salut l’ami. Je te tiens la pince ?

 

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